Jazz on a Summer’s Day
Concert filmé de Bert Stern et Aram Avakian (1959)
VOSTF
Réservation auprès du Cinéma Le Rio : • Tarif plein : 8 € • Tarif réduit (moins de 26 ans, étudiants, demandeurs d’emploi, adhérents du Rio ou du Festival Jazz en Tête, abonnés Clermont Auvergne Opéra) : 5,50 €
Film proposé dans le cadre du cycle We Want Jazz !, organisé par le Cinéma Le Rio, en partenariat avec le Festival Jazz en Tête et Clermont Auvergne Opéra
Réalisation Bert Stern et Aram Avakian
Scénario Albert D’Annibale et Arnold Perl
Photographie Aram Avakian, Raymond Phelan et Bert Stern
Montage Aram Avakian
Avec Louis Armstrong, Dinah Washington, Thelonious Monk, Chuck Berry, Mahalia Jackson, Gerry Mulligan,…
Réalisé par le grand photographe de mode Bert Stern – à qui l’on doit les célèbres portraits de Marilyn Monroe pris peu de temps avant sa disparition –, Jazz on a Summer’s Day est l’un des tout premiers concerts filmés de l’histoire du cinéma et certainement l’un des plus mythiques.
Louis Armstrong, Mahalia Jackson, Dinah Washington, Thelonious Monk… Les plus grandes légendes du jazz défilent sous le soleil de Newport et nous livrent une performance unique : le volubile Louis Armstrong joue son célèbre When the Saints Go Marching In, la chanteuse de gospel Mahalia Jackson émeut un public déjà conquis avec The Lord’s Prayer, tandis que Chuck Berry s’essaie au rock avec Sweet Little Sixteen.
Entre deux concerts, Jazz on a Summer’s Day plonge également le spectateur dans l’Amérique de la fin des années 1950. Bert Stern filme l’effervescence qui anime cette ville hautement bourgeoise, alors qu’elle accueille au même moment les essais de la Coupe de l’America.
Une soudaine mixité sociale et ethnique règne alors le temps d’un week-end, que le cinéaste-photographe parvient à saisir à la manière d’une parenthèse enchantée. Qu’il capture l’intensité et la concentration d’un Thelonius Monk ou le regard émerveillé d’un enfant qui assiste ici à son premier concert, c’est toute la magie et l’ivresse de la musique qui s’expriment ici.
Ce film aux couleurs flamboyantes, tourné sous le soleil estival du Newport Jazz Festival de 1958, prouve que jazz ne rime pas forcément avec noir et blanc, et qu’il ne s’apprécie pas davantage entre les quatre murs d’une cave enfumée de Saint-Germain-des-Prés ou de Harlem.
Présenté en première à la Mostra de Venise 1959, il a été sélectionné par la Bibliothèque du Congrès pour être conservé dans le Registre national des films des États-Unis en raison de son « importance culturelle, historique ou esthétique ».